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artistes - A

Aguera Isabel - Humbaba attaqué par Gilgamesh et Enkidu

Humbaba attaqué par Gilgamesh et Enkidu

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Aguera Isabel

Aguera Isabel

Diplômée de l’école Nationale des Beaux Arts de Paris, Isabel Aguera est rapidement soutenue par un réseau de collectionneurs inconditionnels français et étrangers qui vont lui permettre de se consacrer entièrement à sa peinture. Elle commence à voyager au début des années 90.

«C‘est à New-York qu’elle part souvent se régénérer (…) le monde de l’art parisien n’est pas sa tasse de thé (…) elle a besoin de vitalité, d’urgence et d ‘amour, là où on ne propose souvent que réserve et fausse politesse, elle a besoin d’espace, physique et intellectuel, comme elle a besoin d’un support figuratif pour peindre ses séries (…) elle aime la nuit et la couleur, celle de ses études sur papier et de ses grandes huiles sur toiles» (J.P.Frimbois art actuel 2000)

Quand on la questionne sur son travail elle va à l’essentiel, évite l’étalage des explications, des influences et des références, préserve le contenu de sa peinture comme l’intimité de ses outils et nous parle plus volontiers de l’acte de peindre et de l’accident créateur, car pour elle «  les mots ne servent pas à grand chose pour regarder une peinture ! »

Isabel Aguera vit et travaille à Paris.

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Amblard Didier - Sans titre (AMB008)

Sans titre (AMB008)

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Amblard Didier

Amblard Didier

Didier Amblard est né à Nancy en 1965.
Apprenti, il entre à l’usine pour travailler le métal, puis devient ouvrier dans le bâtiment. « Un soir, ça m’a pris de faire un trait lancé : un fauteuil de train, un repose tête, une paire de lunette à la Dutronc, un habit de moine et une gousse d’ail, mes grands-parents allaient à la foire à l’ail et aux poules »... Ainsi découvre-t-il à 16 ans sa passion pour le dessin qui ne le quittera plus. Il sera colporteur de sérigraphies sur la Côte d’azur, avant de tomber malade et d’être hospitalisé en psychiatrie. S’essaie à vivre « héréditairement » à Bar-le-Duc, où naît son fils. Et puis il rêve de menuiserie et d’ébénisterie. On le met au travail en ESAT, il produit 150 palettes de bois par jour, met des morceaux de plastique dans des sacs... Un jour il brise un saxophone, un autre une guitare, écrit des poèmes et des textes en prose riches de ses mots à lui, mélange de concrétions syllabaires, de grimaces et de bégaiements. 

Il continue de dessiner sur son cahier de croquis et de peindre, il offre et distribue ses travaux dans les structures qui l’accueillent, nul ne s’y intéresse. En 2012, Didier Amblard entre à l’atelier de l’hôpital. Le nouvel hôpital remplace l’ancien, Didier, ulcéré par la destruction de la vieille chapelle (inaugurée en 1857) décide de dessiner son « vieil hôpital », les silhouettes, celles de ses « camarades morts » : ceux « qui ne peuvent pas s’occuper de leurs enfants », ceux qui sont allés droit dans le mur et n’en sont jamais ressortis, coincés dans des angles pointés en direction du ciel, des « coinpatissants », ceux qui retournent vers leur « rucher »... Il voit ces silhouettes derrière les arbres, dans les racines, elles traversent l’air qui pour lui est plein, il vit toujours en leur compagnie, elles qui « dansent assises dans leur fauteuil ».

« Mon vieil hôpital », une anticipation prémonitoire non pas de ruines futures, qui s’autoriseraient d’une appartenance au passé (quand on construit un bâtiment peut-être devrait-on le concevoir en fonction de la ruine qu’il adviendra ?), mais plutôt une anticipation de la disparition d’un pan d’histoire, celle des malades mentaux et de bâtiments réduits indistinctement au rôle de décombres. « Mon vieil hôpital » raconte une histoire, celle des au-delà du village de Kafka, celle de la foule des mal aimés, des ombres informes, des emmurés effacés de la mémoire collective, des disparus du peuple des morts. Des non advenus.

Didier Amblard participe aux expositions de l’Atelier en tant que plasticien et poète. Un artiste qui ne joue pas l’artiste, oublie comment il s’appelle, ne signe pas son travail ; il a reçu une mission qui l’affranchit de la reconnaissance sociale comme de celle du public.

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artistes - B

BAGOT Yann - Chaos #13

Chaos #13

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BAGOT Yann

BAGOT Yann

Yann Bagot est né en 1983. Il vit et travaille à Paris, et dès que possible dans des territoires naturels.

Diplômé de l'Ensad Paris en 2008, il travaille le dessin, l’encre, la gravure et le livre d’artiste.  Sa démarche repose sur un aller et retour entre des séances de travail en plein air, au coeur des éléments naturels, et la conception d’images en atelier, inspirées par l'aventure scientifique et le déploiement des forces de la nature. Il expose régulièrement ses créations lors d'expositions personnelles ou collectives en France, en Europe et en Asie, notamment à la We Gallery à Shenzhen, la Galerie Less is More Paris, à l'Institut de France - Académie des Beaux Arts Paris, à la Fondation Vasarely ou encore l'Abbaye d'Auberive.

Parallèllement à ses créations personnelles, il dessine aux sein du collectif d'artistes Ensaders, avec lequel il expose, participe à des performances de dessin improvisé au cours de concerts de jazz et conduit de nombreux workshop de dessin, notamment au Centre Georges Pompidou, au Palais de Tokyo, à la fondation Vuitton ou encore au Louvre.

"J’éprouve une fascination intense pour les mystères du monde naturel. Au cours de séances de dessin en plein air ou dans le refuge de mon atelier, je tente de les représenter.
A l'air libre, dans des espaces naturels, mes recherches portent sur la représentation du paysage. Je dessine par tous les temps, en toute saison, en extérieur. J'affectionne particulièrement de dessiner le littoral marin et les interactions qui le sculptent. Les paysages sont les empreintes de forces qui se dérobent souvent à notre perception. J'emploie les éléments et les phénomènes naturels qui m'entourent afin d'approcher la singularité des espaces : le flot, la pluie, la lumière solaire, le froid, la nuit agissent sur mes encres et sont les acteurs de mes dessins.  De retour dans mon atelier, nourri par ces bains d'expériences physiques et de méditations actives, je ressens l'attraction qu'exercent sur moi les domaines naturels qui me sont inaccessibles. Les possibilités du dessin m'en ouvrent les portes et me laissent libre de visiter l'insondable lors de visions abyssales, géologiques, atmosphériques ou glaciaires, mobilisées par les cycles de la matière."

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Balmet Gilles - Silver mountains

Silver mountains

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Balmet Gilles

Balmet Gilles

Gilles Balmet est né en 1979 à Grenoble. Il vit et travaille à Paris depuis 2004. Il est diplômé de l'Ecole supérieure d'art de Grenoble en 2003. Il expérimente dans ses ateliers de nouveaux modes de création d'images situées à la frontière entre abstraction et représentation paysagère. Il crée des œuvres picturales ou dessinées réalisées à partir de protocoles précis laissant une place à l'aléatoire et à sa maîtrise. Il a déjà réalisé plus d'une dizaine d'expositions personnelles dans des centres d'art contemporain, en Musées et en galeries. Il a été un des nominés au Prix Ricard en 2006. En 2010, il a séjourné six mois à Kyoto et dans le reste du Japon. Gilles Balmet a exposé son travail en France et à l'étranger : au Musée d'art contemporain de Lyon, au FRAC Champagne-Ardenne de Reims, au Musée du Petit Palais à Paris, au Musée Géo-Charles d'Échirolles, à la Fondation d'entreprise Ricard ou au Palais de Tokyo à Paris, au Musée Régional d'Art Contemporain de Sérignan, à La Panacée à Montpellier, à L'Institut Franco-japonais du Kansaï de Kyoto, ou encore dans une programmation vidéo à Los Angeles. Il a réalisé en 2006 un ensemble de vitrines pour Hermès dans huit villes d'Italie. Gilles Balmet travaille depuis 2008 avec la galerie Dominique Fiat à Paris où il vient de réaliser sa quatrième exposition personnelle, Under the cherry moon. Il a été nommé en 2012 professeur à l'Ecole supérieure des beaux arts de Montpellier. Il a réalisé une œuvre monumentale pérenne pour le hall d'accueil de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine de Charenton-le-Pont.  Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.

"[...] Formé à l'Esad de Grenoble, où il a eu pour professeur Joël Bartoloméo et Ange Leccia, ce plasticien s'est d'abord exercé à la vidéo avant de se focaliser sur la peinture et la photographie. Dans son atelier grenoblois, l'artiste crée des peintures qui se forment au gré d'expériences : par des protocoles de travail (papier plongé dans des bacs d'eau, gestes répétitifs, maculages...), il invente des images qui, en rappelant la révélation photographique, baignent dans l'entre-deux de l'abstraction et de la représentation paysagère. Adepte de la "culture du hasard", Gilles ne refuse pas les lectures évidentes de ses œuvres ( d'aucuns y voient des chutes d'eau ou des montagnes), pour autant il préfère ne pas trop les définir afin qu'elles gardent leur mystère, agissant ainsi sur le regardeur en tant que surface de projection. [...]" Vincent Delaury 

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Ben Hassine Wissem - Sans Titre 001

Sans Titre 001

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Ben Hassine Wissem

Ben Hassine Wissem

Wissem Ben Hassine est né en 1976 à Menzel Temime, en Tunisie. Il se passionne pour la peinture et le dessin dès son enfance. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Tunis en 2001, il enseigne l’art du dessin à l’Ecole Supérieure des Arts et Métiers à Kairouan (Tunisie) entre 2005 et 2006.
D’abord résident au Centre des Arts Vivants de Rades (Tunisie) entre 2005 et 2006, puis à la Cité Internationale des Arts à Paris entre 2007 et 2008, il vit désormais à Paris.
Cet artiste plasticien a également exposé ses œuvres en Allemagne, en Espagne et aux Emirats-Arabes.

 « Par des traits qui se propagent en constellations ombrées, l’artiste tunisien Wissem Ben Hassine exprime les profondeurs et la complexité de la nature humaine. Il aborde des thématiques que l’humanité a en partage : l’enfance, la famille, la maternité, l’avenir, l’espace intime. Si ses oeuvres résonnent comme un potentiel d’avenir où l’enfant trouve une place de choix, elles présentent aussi une dualité tant par la facture que par les sujets traités. Sa technique principalement par l’usage de l’encre de Chine manifeste une certaine radicalité de l’expression artistique, entre brutalité, sobriété et subtilité. Imprégnant d’eau la toile brute, le dessin se fait précis puis l’encre fuse et se développe dans l’espace sous l’impulsion du geste de l’artiste. En dernier lieu, divers repentis blancs stabilisent ce flux d’énergie et illuminent les personnages dans l’espace. Le corps, souvent féminin est omniprésent car il structure l’espace et le construit. Il s’amalgame parfois pour créer des mondes représentés sous la forme de bulle ou d’oeuf, tel un état embryonnaire signe d’une vie future. C’est toute la complexité de la nature humaine qui surgit dans son oeuvre, entre douceur et dureté, bonheur et tristesse. Son oeuvre a été exposée tant en France qu'à l’étranger. »

Par Véronique Perriol

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Benetto Eric - Sans Titre (BEN015)

Sans Titre (BEN015)

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Benetto Eric

Benetto Eric

Eric Benetto est né en 1972. Lorsqu’il découvre, en 1989, l’affiche de l’exposition des œuvres du mineur médium Augustin Lesage, Eric Benetto - qui pratique déjà la méditation - comprend qu’il est possible de donner forme à ses visions, de les transmettre. Sa rencontre avec l’Abbé Coutant, devenu peintre grâce à son ami Chaissac, lui confirmera qu’il appartient à cette famille de créateurs. Il exerce, entre deux voyages en Inde, et tout en continuant à dessiner, les métiers les plus divers : cantonnier, sondeur téléphonique, gardien d’usine chimique … Ses œuvres, empruntes d’un mysticisme sourd, fascinent par l’oscillation permanente entre les formes surgies d’une tache et celles, comme récitées, qui chantent en canon l’air entêtant de ses Cosmic Songs et ses Love Songs.

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Bordeau Anastassia - Mona Lisa du 21ème siècle

Mona Lisa du 21ème siècle

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Bordeau Anastassia

Bordeau Anastassia

Anastassia Bordeau est née à Moscou en 1979. Elle vit et travaille à Paris où elle a été diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts en 2003 (Ateliers Vincent Bioulès et Pat Andrea).
Anastassia Bordeau a ce regard qui refuse la banalisation  née de la routine, la myopie que déclenche l’habitus, ou dit plus simplement l’habitude. C’est pourquoi ses scènes sont souvent nocturnes. Ou  montrent des espaces qui par leur unicité, semblent des espaces clos.
Car la nuit  est le temps où la logique se relâche ou s’absente, où l’imagination court après le rêve, où l’impossible se fragilise, où les contraires se rencontrent en des histoires improbables, où se dévoilent la profondeur du sens. Et l’espace clos, parce qu’il est comme la nuit coupé du monde, formant en soi un univers.
Ces tableaux sont centrées sur l’action qui s’accomplie. Action bénigne, anecdote. Mais dans laquelle se mêlent pleinement  la jouissance et l’inquiétude de vivre. Dans le temps indéterminé  de l’attente, qui est, on le sait,  un élan suspendu à la question du pourquoi, ou du vers où, je vais.
Les références aux enseignements de la peinture moderne, à celle d’Hopper en priorité,  ou même à des regards surréalistes dans ce qu’ils sollicitent l’imaginaire et suggèrent d’émotions en deçà et au-delà des images, voire à Duchamp, sont  des citations volontaires qui, alliées souvent à une discrète dimension d’humour, permettent à l’artiste d’inscrire sa démarche dans une continuité.
Depuis une dizaine d’années,  Anastassia Bordeau alterne et entrecroise dans sa peinture: espaces nocturnes urbains, espaces quasi fermés le plus souvent souterrains (dans les deux cas principalement lieux de circulation) ; nus ou corps déshabillés en relation ou non avec l’imagerie publicitaire. Par Jean-Paul Blanchet.

 

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artistes - C

Calandre Philippe - Sans Titre

Sans Titre

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Calandre Philippe

Calandre Philippe

Philippe Calandre (né en France en 1964) est un photographe plasticien autodidacte. A 16 ans, il s’embarque sur un navire et sillonne les mers durant 2 années. Pendant cette période, il appréhende du regard la condition humaine face aux grands espaces et s’initie à la photographie en découvrant les architectures portuaires. Dès lors, il concentre  essentiellement ses recherches sur l’environnement urbain et ses aberrations.

En 2000, le Fond National pour l’Art Contemporain fait l’acquisition de sa série « Ghost Stations ». En 2012, la Galerie Esther Woerdehoff expose sa série « Fiction Factories », composée de divers fragments d’architectures industrielles transposés en “usines objets” sur des no man’s land. En 2013, l’architecte Jean-Michel Wilmotte découvre son travail et lui donnera une carte blanche  pour sa Fondation Vénitienne en l’invitant  à poursuivre son travail photographique sur Venise et sa périphérie. De cette rencontre, émergeront  des îles imaginaires « Isola Nova ». Cette série sera aussi présentée au Lichfield Studio à Londres en 2014 puis à la Chapelle Royale de Versailles en 2015. Les œuvres de Philippe Calandre font l’objet d’une  savante alchimie de diverses techniques photographiques incluant les préceptes de l’imagerie post-constructiviste et de l’architecture brutaliste.

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Castaignet Michel - Scouts

Scouts

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Castaignet Michel

Castaignet Michel

Michel Castaignet est né en 1971. Après des études scientifiques à Paris puis une dizaine d’années à Londres, il s’établie entre Paris et la Champagne. Diplômé en 2000 de l’Université du Middlesex (UK) son travail se situe entre recherche conceptuelle du sujet et l’abandon au plaisir de peindre.

L’œuvre à la fois prolixe et hétérogène de Michel Castaignet s’apparente à une énigme. Comment esquisser une ligne directrice quand l’artiste se défile en permanence et que son œuvre échappe à toute rigueur formaliste ?
Des premières peintures empruntant tour à tour aux registres cubistes ou expressionnistes, l’artiste opère une modification radicale dans ses toiles aux couleurs fraiches et lumineuses appliquées par petites touches dès 2004. Avec pour point de départ la diapositive, support photographique chiné, collecté et recyclé dans plusieurs toiles, le sujet souligne à la fois la question de la représentation, de la vision et de la transformation du souvenir. Sur une même toile, l’artiste insiste sur la redite d’un même élément qui n’a pas de valeur en soi. Pourtant la mise en scène, le principe du cut-up, l’échelonnement des plans confèrent à la reproduction une dramaturgie qui faisait défaut à l’image initiale. Les reproductions choisies selon un principe d’indifférence visuelle s’apparentent à des « ready-made rectifiés » insoupçonnés, les délicates modifications apportées au cliché original étant à peine visibles.
Si déroutante soit-elle, la production picturale de Michel Castaignet ne cherche pas à épuiser les manières de faire en peinture à l’instar du peintre allemand Gérard Richter, ni même à lutter contre la mort programmée de la peinture. Pour celui qui considère l’art comme faisant parti du passé et la figure de l’artiste un peu désuète, il s’agit d’essayer de jouer le rôle d’un peintre ordinaire dans le sillage d’un artiste tel que Jean Le Gac pastichant l’artiste du dimanche dans les années 70.
Cette désacralisation du travail artistique s’accompagne d’une dépersonnalisation du style. Appliquant à la peinture les principes de l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), Michel Castaignet multiplie les contraintes au même titre que les poèmes pour bègue de Jean Lescure, ou les variations minimales de Georges Pérec. « Sa peinture du refus » repose par conséquent sur des systèmes comparables à ceux de Claude Rutault, l’instigateur des « définitions/méthodes ».
Michel Castaignet ne se contente pas de s’approprier les écritures de maîtres comme le fait Sherrie Levine (« intérieurs parisiens after Atget : 1-60 », 1997), il opère une confusion théorique en associant avec une maladresse feinte le Style qui relève de l’artiste et l’Ecriture, c’est-à-dire ce que l’œuvre énonce de son rapport à l’histoire. Cette astuce lui permet de cultiver le principe de contradiction, le non-sens, cher au mouvement Dada. C’est ainsi que les séries reprenant à leur compte des compositions de Malévitch ou du mouvement BMPT - Buren, Mosset, Parmentier et Toroni - (« BMTP», 2010), sont dans le déni de cet héritage. Dans chacune de ses compositions, l’artiste neutralise les problématiques picturales du passé en y ajoutant un sujet figuratif nostalgique de ces mêmes années 50-60, comme un flash back sur cette époque où les créateurs répondaient avec leurs moyens au « Degré zéro de l’écriture » (Roland Barthes, 1953) en cherchant à réfuter le contenu illusionniste de la peinture. Faut-il y voir une reformulation de l’histoire de l’art qui se résumerait à une redite formelle, d’autant plus décomplexée que le rythme s’accélère et l’amnésie grandit de jour en jour ? L’artiste se fait ainsi l’écho d’une société marquée par le plagiat et les simplifications théoriques, dans une recherche permanente de démocratisation de l’art et de la culture. Cependant, la multiplication des sources, l’anonymat des images reproduites sur chacune de ses toiles de Michel Castaignet créent une « opacité qui empêche le public de produire de la connaissance » selon l’essayiste Edouard Glissant (1928-2011). Là encore, l’esprit de contradiction de l’artiste a encore frappé… Alexandra Fau

 

 

« J’ai des amours secs, mais j’aimerais peindre humide » Michel Castaignet
 

 

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Chaput Cécile - Flat Burst #33

Flat Burst #33

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Chaput Cécile

Chaput Cécile

Cécile Chaput est née en 1988 à Strasbourg, elle vit et travaille à Paris.

Diplômée de l'Ecole nationale supérieure des Beaux Arts de Paris (atelier Tadashi KAWAMATA) et de l'Universität der Künst de Berlin (atelier Leiko IKEMURA), Cécile Chaput disloque, démembre et recompose des cuisines déstructurées, formées d'éléments éclatés principalement en Formica. Nouant un rapport privilégié avec ce matériau délaissé, le remettant littéralement en perspective, elle lui redonne vie pour en révéler un pouvoir insoupçonné. Véritable madeleine de Proust, il fait resurgir en chacun des souvenirs, des émotions passées, des instants partagés dans une cuisine familiale, un bistrot préféré, un restaurant au charme désuet… Dans cet origami visuel, le spectateur est happé par la charge émotionnelle portée par ces compositions éclatées.

 

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Chauvel Claire - Forêt de Mare-Longue, St Philippe

Forêt de Mare-Longue, St Philippe

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Chauvel Claire

Chauvel Claire

Claire Chauvel est née en 1986. Elle vit et travaille à Belmont-Luthézieu dans l’Ain.

« […] La difficulté à saisir définitivement l’image et le mystère de la nature nourrissent la quête picturale de Claire Chauvel. C’est la recherche d’un rythme qui permet de créer finalement un lien avec la nature, lorsque la pensée se dissout. L’artiste traque donc quelque chose comme un battement fondamental, à travers une touche rarement sereine, cherchant sans relâche à dégager le paysage de tout ce qui le masque. Mais la quête est infinie : un angle-mort, à chaque fois,subsiste, exigeant la poursuite de la territorialisation, autant intérieure qu’extérieure. » Anne Malherbe

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Chrétien Manolo - NY Citillusion 10

NY Citillusion 10

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Chrétien Manolo

Chrétien Manolo

Né en 1966, Manolo Chrétien est un photographe plasticien. Il vit et travaille en France. Fils de pilote ayant grandit près de la base aérienne à Orange, il se fascine très jeune, pour l'aéronautique, et ces fantastiques machines crées pour accélérer le temps. Avions, voitures et fusées sont les symboles d'un monde en mouvement qui repousse toutes les frontières. Manolo Chrétien en capture la beauté magique pour l’imprimer sur aluminium. Ses ‘alluminations’ sont le miroir de l'ambition humaine.

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Class Marine - Lisière Divergente

Lisière Divergente

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Class Marine

Class Marine

Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2007, Marine Class vit à Nantes et travaille à La Chapelle-Basse-Mer.

"Par mon travail, je convie le spectateur à un voyage imaginaire à travers des formes organiques, dans une fiction transversale qui traverse à la fois la science, le design, l’ornement, la nature et l’architecture.
Je cherche à tisser une relation entre volume et surface imprimée offrant ainsi un contexte bidimensionnel à mes objets. J’ai besoin de créer un univers qui leur est adapté, de les mettre en scène pour les faire vivre.
Ce mode de présentation me permet à la fois d’évoquer le fantastique : l’imprimé se transforme alors en cartographie mentale, mais aussi le quotidien, en utilisant des formes et  matériaux d’objets usuels."

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Crépieux Julien - Up_And_Downloading_Sasha

Up_And_Downloading_Sasha

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Crépieux Julien

Crépieux Julien

Julien Crépieux est né en 1979. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Montpellier, il vit et travaille à Paris.
Julien Crépieux s'approprie et détourne le mode d'apparition des images, réalise des collages, des films ou des installations.
Lauréat du prix LOOP 2012 (Barcelone), l'oeuvre de Julien Crépieux est présente dans plusieurs collections publiques: FRAC ile-de-France, FRAC PACA, FRAC Haute-Normandie, fondation KADIST, et GAMEC (musée d'art moderne et contemporain de Bergame, Italie).

 

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Dassault Olivier - Vice&Versa

Vice&Versa

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Dassault Olivier

Dassault Olivier

Né le 1er juin 1951 à Boulogne-Billancourt, Olivier Dassault devient ingénieur de l’Ecole de l’Air en 1974, puis titulaire d’un DEA de mathématiques de la décision en 1976, il obtient un doctorat d’informatique de gestion en 1980. Passionné d’aviation, il est pilote professionnel IFR et a battu plusieurs records du monde de vitesse.

«La création est une source d’énergie et de vitalité. La révéler au monde l’est tout autant.»

Le petit-fils de Marcel Dassault met son âme d’aviateur au service de multiples passions. Homme de presse et de communication, chef d’entreprise, député, musicien et photographe, Olivier dévore plusieurs vies à la fois ; c’est une question de tempérament, de gourmandise et de talent !

Sa fidélité à l’argentique et à son Minolta XD7 lui permettent de composer des surimpressions insolites.
Passé maitre dans l’art de la création photographique où la lumière tient une place prépondérante, Olivier Dassault redonne naissance à l’abstraction, langage qui le distingue.
«J’aime créer des mutations entre la réalité et sa reproduction, et dévoiler par mes choix d’angles et de cadrage, une nouvelle forme d’esthétisme.»

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DE LA GRANDVILLE NATHALIE - La Révolte de Cronos

La Révolte de Cronos

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DE LA GRANDVILLE NATHALIE

DE LA GRANDVILLE NATHALIE

Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, vit et travaille à Paris. Après avoir vécu en Grèce et travaillé sur les tragédies shakespeariennes, elle construit depuis des années une mythologie personnelle qui emprunte aux grands mythes universels. Peintre, elle est régulièrement exposée en France et en Europe. Scénographe, elle a participé à l’élaboration de chorégraphies et de pièces de théâtre. Illustratrice, elle a travaillé avec les éditions Fata Morgana.
« Nathalie de La Grandville cultive un nombre appréciable de paradoxes. Ceux-ci servent son besoin de s'exprimer par un procédé quasiment pictographique. Un procédé qui non seulement n'exclut jamais la contradiction mais aurait propension à la favoriser. La logique qu'elle revendique haut et fort échappe à toute logique connue. Cela ne signifie pas un instant que ses compositions soient absurdes ou abandonnées au non-sens. Leur construction procède plutôt d'un enchaînement de caractères figuraux qui esquissent un récit. Il est impensable de déchiffrer un tableau de Nathalie de La Grandville comme un territoire hanté de personnages décrits dans une perspective imprévisible. Nous sommes ici pris au piège d’une poésie de l’idiosyncrasie : ils sont devenus, sous ses pinceaux, les protagonistes de l’histoire qu’elle s’est faite de la peinture. »    Gérard-Georges Lemaire, critique d’art

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DEVAUD Xavier - Demian

Demian

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DEVAUD Xavier

DEVAUD Xavier

Xavier Devaud vient de recevoir le prix Claire Combes de peinture de la Fondation Taylor.

Le dessin et la peinture sont ses vraies bases. Il se sent peintre avant tout.

A 17 ans, le bac en poche, il entre aux Beaux-Arts de Rueil-Malmaison afin de préparer l’entrée en écoles nationales, pressenti comme le plus doué en dessin dans sa promotion, son professeur de gravure lui recommande de ne pas faire d’école mais de peindre….

C’est alors qu’il abandonne les études d’arts-plastiques et décide de se consacrer au théâtre, il suit les cours de Véra-Gregh-tania Balachova tout en continuant à peindre et dessiner, s’enchaîneront les cours florent, et de multiples stages, dont la danse contemporaine.

Pour subvenir à ses besoins, il devient pendant 7 ans travailleur social, en banlieue, dans une crèche(Sol en Si), en ZEP, la peinture et le dessin ne cessent cependant jamais de l’accompagner, accumulant au fil du temps nombre de productions.

Puis vient le jour, en 2011 où la chance lui sourit, il est retenu à l’unanimité pour exposer individuellement dans un lieu prisé dans le monde discret de l’Art, l’espace Landowski à Boulogne Billancourt, l’exposition durera 3 mois et lui permettra de présenter des œuvres de 3m.

S’enchaînent depuis un grand nombre d’expositions, 5 galeries, dont Bruxelles, des salons du dessin contemporain. Invité d’honneur plusieurs fois dans certaines municipalités dont le 93 à la légion d’honneur, ou il réalisera un diptyque de 5m sur 3m intitulé « VERTIGE »….

Puis le théâtre le rattrape, mais cette fois-ci en tant que peintre, c’est ainsi qu’il intervient au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique sous la direction de Daniel Mesguich, qu’il envahira de ses toiles et ou il réalisera une performance en direct dans un spectacle mis en scène par Jean-Damien Barbin, dans le cadre des classes de Juin. Il croise John malkovich sur son chemin, il peindra, dessinera une semaine avant la générale des « liaisons dangereuses » au théâtre de l’atelier, peintures et dessins. Il réalise récemment la couverture de la pièce « demain dès l’aube » de Pierre Notte à l’avant scène-théâtre, la première affiche de « Re-Vue »de Guesch Patti. Les performances ont maintenant pris une place plus importante, accompagnant sa production picturale. Sont prévues de nombreux événements, expositions, performances, illustrations…. L’aventure continue…

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Fabra Marie-Hélène - Les cavaliers - Série Noirs

Les cavaliers - Série Noirs

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Fabra Marie-Hélène

Fabra Marie-Hélène

Marie-Hélène Fabra est née en 1961 à Genève. Elle vit et travaille à Paris et à Berlin. Elle est diplômée des Beaux Arts de Paris et de l’École du Louvre.

Je conçois mon travail  de plus en plus comme une quête personnelle. Non que je me trouve particulièrement passionnante, mais il se trouve que c'est par moi que je vois le monde. Ma vie quotidienne me met en face de la mort, du temps qui passe, de joies, de situations loufoques ou banales qui dans ma mémoire se mêlent et jouent avec ce musée imaginaire dont parlait Malraux. Celui-ci n'avait peut-être pas imaginé à quel point la prolifération des musées et des reproductions d'oeuvres d'art allait être contemporaine de la prolifération de l'image tout court. Tant et si bien que si je me laisse aller, Raphaël côtoie Corto Maltèse. Bosch flirte avec Burton, L. Caroll avec une carte postale de Pompéi, plus quelques feuilletons fétiches de mon enfance...
On retrouvera là des vieux chemins surréalistes que je ne renie pas, avec l'utopie de l'automatisme et, peut-être, une utopie plus vieille encore où l'artiste, un moine plus ou moins défroqué, se disait inspiré.
Ce travail demande une nourriture abondante de situations propres à exciter l'imaginaire. Mon engagement dans différents projets artistiques avec des structures comme la prison, l'hôpital psychiatrique, l'asile de vieillards, est une manière d'aller au-devant de la question du visible. Je ne souhaite pas décrire ces lieux si impropres au regard. En revanche, le lien entre l’émotion que suscite ces expériences et la nécessité d'agir qu'elle engendre, est bien présent.

Marie-Hélène Fabra, 2009 catalogue pour l'exposition "la petite maison" à Yvetot

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Fajfrowska Sylvie - Trophées

Trophées

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Fajfrowska Sylvie

Fajfrowska Sylvie

Sylvie Fajfrowska est diplômée de l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris. Elle vit et travaille à Paris, et enseigne à l'ESADMM (Ecole Supérieure d'Art et de Design Marseille-Méditérranée).

Sylvie Fajfrowska part de rien pour faire le tour de tout. Dans un premier temps, elle consulte sa mémoire comme un répertoire et épuise ses sujets les uns après les autres, les efface, les recouvre pour conserver celui qui va s’imposer, figuratif ou abstrait, auquel elle va suggérer la rencontre d’une autre forme, qui par opposition provoquera une vibration, une décharge, un mariage. Une stratégie de l’improbable. Sa peinture vibre, fascine, circule par d’habiles combinaisons qui surgissent sans effet de hasard. Ses sujets finissent par échapper au registre de la représentation avec ses personnages d’apparence figés comme des instantanés et ses références architecturales parfois d’une instabilité provocante. Sa peinture nous apparaît comme suspendue, en équilibre et sous une apparente dureté s’offre à nous un subtil mélange de délicatesse et de raffinement. François Pourtaud, 2013

 

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GEOFFRAY Catherine - Estuaire 35

Estuaire 35

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GEOFFRAY Catherine

GEOFFRAY Catherine

Catherine Geoffray est née en 1960 à Téhéran. Elle vit et travaille à Paris.

Diplomée de l’école nationale des Beaux-Arts de Paris, elle a travaillé avec la galerie Corinne Caminade à Paris qui l’a présentée à plusieurs reprises à ArtParis et à Art Brussels. Son travail a été exposé en France et à l’étranger. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques (FRAC Île-de-France). Elle a collaboré avec la revue d’art Les Cahiers Intempestifs.

Avec la galerie Sycomoreart, elle a montré pour la première fois son travail au Brésil à la foire internationale d’art contemporain SPArte en 2009. En 2010, elle a été lauréate du prix de peinture de la fondation Colas et a exposé à la galerie Eduardo H.Fernandes à Sao Paulo. En 2013, elle a exposé au Palazzo Castelli à Buenos Aires et en 2015, à la galerie LAGE EGAL à Berlin.

Le lien autobiographique est comme un fil conducteur qui fonde sa légitimité d’artiste. Il lui a permis de développer sa peinture pendant vingt ans à partir de photos banales, familières et contemporaines, extraites de sa vie quotidienne, prises avec son téléphone mobile. Ce travail a été l’occasion d’inventer un vocabulaire pictural, une ‘écriture peinte’. La numérisation, la plus ou moins haute résolution, la pixellisation de ces images  ont été autant de pistes qui ont inspiré son travail de peinture.

Le besoin de lâcher la maîtrise technique, de laisser plus de place à ce qui advient chemin faisant, aux accidents de parcours, l’ont amenée à inverser son processus de création. Au lieu de partir d’images existantes, elle a laissé surgir des images de son inconscient ou des accidents de la matière que ce soit la peinture et son alchimie, ou la terre avec laquelle on peut laisser ‘parler’ les mains, pour qu’émergent des formes inédites.

Chaque jour selon un rituel établi depuis bientôt deux ans, sur des cahiers Moleskine, elle écrit le récit de ses rêves, puis elle dessine d'après l'image qui lui parait la plus prégnante. Elle réalise ensuite une ou plusieurs sculptures, modelées dans la porcelaine. Ces dernières ne sont pas en lien explicite avec le rêve, mais traduisent peut-être d'autres images plus inconscientes... Ce sont des formes soit organiques, soit minérales, soit végétales. Une manière d'interroger les limites du monde vivant qu'il soit humain, animal ou végétal...

Par ailleurs, elle réalise aussi de petites peintures 'alchimiques' qui donnent lieu soit à des paysages cosmogoniques soit à des vues microscopiques cellulaires: l'infiniment grand et l'infiniment petit mis à la même échelle. Une autre manière d'explorer le vivant...

Aujourd'hui, cet ensemble comprend environ deux cents sculptures et autant de récits et de dessins de rêves, ainsi qu'une cinquantaine de petites peintures.

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GIN Christophe - COLONIE - Wayãmpi, Camopi, Guyane,

COLONIE - Wayãmpi, Camopi, Guyane,

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GIN Christophe

GIN Christophe

Christophe Gin est né en 1965. Il vit et travaille entre la France et le bassin amazonien. 

Le bien, le mal, les bons contre les méchants, cette vision bien pensante qu’a le monde de lui même l’ennuie profondément et explique la facilité avec laquelle il a laissé la photographie l’attraper. Si ses travaux s’inscrivent dans la tradition du photoreportage, sa pratique déborde largement des contraintes éditoriales et la notion de travail au long cours prend ici tout son sens. A contre-courant des modes et des transformations du marché, il ne cherche pas à diversifier ou à décliner son écriture, il en affine le trait. Il poursuit le long du bassin amazonien un travail sur la conquête du territoire. Le bien et le mal s’entrelacent, sans  jugement de valeur il pénètre dans quelque chose de très archaïque, dans une mythologie de ce qui anime l’homme, un espace où l’on poursuit ses rêves au détriment des lois, de la nature et parfois de soi. 

" Le bien, le mal, les bons contre les méchants, cette vision bien pensante qu’a le monde de lui-même m’ennuie profondément et explique sans doute la facilité avec laquelle j’ai laissé la photographie m’attraper. Photographe autodidacte, je débute ma carrière au début des années 90 en collaborant à différent titres de la presse quotidienne nationale sur des sujets de société.

Ma première série, Nathalie conduite de pauvreté (1994-2001), est un huis clos photographique qui explore les rouages de la misère. Paris, 1994, le travail de commande que je réalise alors pour la presse s’arrête souvent au constat d’une rencontre ou d’une situation. Je m’interroge sur les logiques qui génèrent et maintiennent cette pauvreté que l’on me demande de photographier. Je décide de me concentrer sur une tranche de vie et rencontre Nathalie qui accepte ma présence et au bout de quelques mois m’autorise à partager photographiquement son quotidien. L’aventure durera sept ans. Le procédé est minimaliste, être au plus proche du sujet, disparaître pour mieux voir. La constance de nos rapports photographiques permet de faire des images où la morale n’a pas prise. Au terme de cette histoire, Nathalie devient une icône emblématique, elle acquiert un statut à la fois particulier et universel : elle est quelqu’un.

A l’issue de ce travail je ne veux pas m’enfermer dans un genre en déclinant le procédé. J’ai besoin de nouveaux horizons, un papier de Maurice Lemoine me parle d’un territoire français ou les lois n’existent pas, un Far West de légende peuplé de chercheurs d’or. J’atterris en Guyane en 2001 et découvre une société multiethnique cloisonnée. Je ne comprends pas, l’apprentissage va être long.

Ce travail m’entraine au Brésil, en Colombie, en Bolivie et au Surinam. Dans cette seconde série, Le pont des illusions (2002-2014), j’essaie de pénétrer dans quelque chose de très archaïque, dans une mythologie de ce qui anime l’homme, un espace où l’on poursuit ses rêves au détriment des lois, de la nature et parfois de soi. Je poursuis ce travail en cours."

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Gingembre Victor - Les Causeuses

Les Causeuses

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Gingembre Victor

Gingembre Victor

Né le 4 avril 1988, Victor Gingembre est un sculpteur et architecte français. Connu pour ses oeuvres monumentales exposées à Paris, Londres, New York, Los Angeles et Milan ; Victor Gingembre sculpte depuis l’âge de six ans. Il commence par le modelage à l‘atelier de Hans Marks. A huit ans, il découvre le marbre à l’atelier de Maurizio Toffoletti, qui l’accepte parmi ses élèves adultes.
Tous les étés depuis 2008, il taille le marbre entre la mer et la montagne, à Carrare, près de Florence. En Italie, il se lie d’amitié avec plusieurs sculpteurs dont Serena Tallarigo, Gigi Guadagnucci, Luigi Mainolfi, Michelangelo Pistoletto et Fernando Botero a Pietra Santa. Il imagine des volumes aux lignes infinies suggérant le corps féminin, avec tension, mouvement et sensualité.

Diplômé d’architecture à Paris Malaquais en 2012. Il rencontre Frank Gehry, Rem Koolhaas et travaille pour Christian de Portzamparc, Philippe Starck, Frédéric Borel et Richard Martinet. Cette formation d’Architecte influence son travail ; lors de son exposition place du Louvre en 2013, ses sculptures géantes deviennent spatiales invitant ainsi l’observateur à y prendre place.

En 2015, il sort diplômé de l’école Polytechnique de Milan après un master spécialisé dans les nouvelles technologies de découpe de la pierre. Il collabore avec des marbriers italiens, des mouleurs, des fondeurs, des ébénistes, développant une excellence dans les savoir-faire et une expertise dans la transformation des marbres.

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Groom Orsten - Resurectio

Resurectio

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Groom Orsten

Groom Orsten

Simon Leibovitz – Grźeszczak alias Orsten Groom est né en 1982. Il vit et travaille à Paris.

Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2009 et du Studio National des Arts Contemporains, Le Fresnoy en 2011 , Orsten Groom est le peintre du grotesque byzantin, du macabre mexicain et du Tohu-Bohu médiéval.Bêtes et prélats sont convoqués en de vastes procès carnavalesques, englués dans un fatras pariétal où ils batifolent comme autant de maudits sur le seuil de l’apocalypse.
La boue s’embrase et récapitule le ratage de la Création dans une danse de saint Guy glorieuse, feu grégeois où n’importe quoi fraye n’importe comment. Groom mène le cortège en joueur de flûte au au fond du sempiternel lac d’Hamelin dont tout provient et tout ressort - ça fait comme un ressort.
Orsten est la prononciation bafouée du prénom du génie Orson Welles, lui qui déclara au berceau cette phrase qui le révéla : «Le désir de prendre médecine est l’un des traits qui distinguent l’homme de l’animal». Groom signifie beaucoup de choses, mais certainement pas médecin.

« Je m’appelle en vrai Simon Leibovitz - Grzeszczak. Je fais de la peinture et des films sous le pseudonyme Orsten Groom depuis 2002, année où j’ai eu un accident cérébral, une rupture d’anévrisme. Je suis tombé dans le coma et me suis réveillé amnésique (en plus de lobotomisé). C’est là qu’on m’a appris que j’étais aux Beaux arts. Je faisais de la peinture de jeune peintre qui s’initie, couleurs patate. Je suis resté dans ma salle d’atelier, j’ai pressé un tube et c’est comme ça que c’est parti. J’étais alors obsédé par une espèce de sentiment lancinant que je ne suis toujours pas parvenu à définir, mais dès le départ j’ai eu cette obsession, cette présence constante de la « boue ». La boue qui emporte tout, partout, ambiante. La matière colorée de la pâte, la lumière elle même est boue. Et les formes, dans ce pétrin, se risquent à l’indifférencié. Je me suis immédiatement mis à faire des choses très épaisses, très matiéristes. J’ai toujours été dans un régime excessif de peinture, ogresque et excrémentiel. Puis je me suis rendu compte que je faisais du Eugène Leroy sans le savoir...
Arrivé à saturation, j’ai abandonné 3 ans pour réaliser des films et diversifier un genre que je m’étais inventé, le Glues (du Blues en plus gluant). Quand je me suis remis à la peinture, j’en ai redistribué les enjeux et plutôt que de réaliser des images coagulées qui s’infectaient, à l’instar de ma première manière, il s’agit depuis de fatras. Mes questionnements et problématiques ont beaucoup mûris lorsque j’ai repris la peinture, déniaisé de l’histoire de l’art, sur un mode guerrier.

Quand j’observe mon travail, je n’y vois pas du tout d’expressionisme. Ma pratique se fonde plutôt sur une réflexion sur la peinture d’icône, son contrejour, la perspective inversée... Je suis particulièrement intéressé par tout ce qui est médiéval, le maniérisme, la peinture flamande: Bosch, Jordaens, Ensor.
Selon moi, l’horizon idéal est le Suprématisme, dont on retrouve le champ coloré dans l’expressionisme abstrait avec Pollock, Rothko ou Still, par exemple.
Le All Over est quelque chose que je projette dans ma « cuisine », dans mon processus de coulisses. Je suis intéressé par le fait d’obtenir une saturation totale du plan pictural, le moment où il est complètement neutralisé. Ça fait des années que j’essaye de peindre un monochrome, et que je rate.

Je pense mes toiles comme leurs équivalents révulsés, puisqu’il est aussi question d’un brassage avec le fond. Il y a une concaténation des plans, tout se passe sur la même instance et en même temps. Ce sont des enjeux assez immémoriaux, par brassage retord. Un ami a un jour trouvé la formule : « art pariétal post historique ». Ça envoie le pâté. Il me semble donc que dans ce que je fais, par ce régime de saturation et dans la déportation du regard, la composition bourrée, tout se neutralise. J’arrive ainsi a un équivalent inversé du champ coloré, un état épileptique que j’appelle « la révulse » à défaut d’autre terme. Dans l’épilepsie il y a trois phases, la charge, la décharge et une troisième très grotesque qui s’appelle le Stentor : une imitation parodique du cadavre que prend le corps, raide, inerte et tordu. Ma peinture est en quelque sorte une coagulation de ces trois phases épileptiques. Il se trouve que je le suis, donc ça rejoint des réseaux de sensations intimes. Et je sais de quoi je parle.

À la vue de mes tableaux, on a l’impression que c’est très gestuel. Ce n’est pas le cas, c’est au contraire très consciencieux, les « dégoulinatures » sont travaillées au millimètre. Il y a une facture franche, le ton, l’emploi de la couleur est cru: hors du tube, dépotée, hors de soi. Un torrent en suspension. Cryptique»

Extraits de l’ Entretien avec Orsten Groom par Francesco De Chiara & Lena Larrasquet pour la revue en ligne 2 Feet Under / Décembre 2014

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Guéranger Michel - Peindre le Mont Blanc

Peindre le Mont Blanc

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Guéranger Michel

Guéranger Michel

Michel Gueranger est né en 1941, il vit et travaille à Paris . Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Arts Appliqués, ce peintre, graphiste, photographe et performeur, construit depuis le milieu des années 60 une oeuvre riche et diverse qui fait l’objet d'expositions dans de nombreuses galeries d’Europe, des États-Unis, d’Amérique du Sud. Ses oeuvres figurent dans de grandes collections publiques et privées.

Renouvelant constamment le questionnement de la notion de spatialité, Michel Guéranger explore le jeu dynamique de ses lois et de sa perception, notamment au sein du groupe « Space ». Il intègre ensuite une dimension temporelle à travers la vitesse - collaboration avec le monde de l'industrie automobile et de l’AérospatialeSes expériences l’amènent à approfondir une approche partielle de l’Univers soulignant les correspondances entre les différentes échelles cosmiques - l’Infiniment grand, Altitudes fractales et Peintures d’altitudes - et l’Infiniment petit des macrophotographies artistiques de ses « Métamorphoses de l’eau ».

Michel Gueranger s’est également rendu célèbre en ayant réalisé une performance chromatique au sommet du Mont Blanc, diffusée dans la presse et médias internationaux.

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Guermont Milène - Soulages

Soulages

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Guermont Milène

Guermont Milène

Grâce à sa double formation d'artiste (ENSAD) et d'ingénieure (ENSIACET, MINES), Milène Guermont, née en 1981, associe des innovations au pouvoir de l'imagination poétique. Elle a notamment été remarquée pour ses sculptures sensibles en Béton Polysensoriel qui réagissent (son, lumière, vibration) en fonction de votre champ magnétique lorsque vous les effleurez. Découvrez ces oeuvres dans cette vidéo réalisée lors de l'exposition Les Cristaux, au Musée de minéralogie de Paris.

Les oeuvres de Milène Guermont pèsent jusqu’à plusieurs tonnes. Elles font partie de collections privées ou sont intégrées dans des bâtiments publics et ouvrages d’art.

Pour le 70e anniversaire du Débarquement, on lui commande INSTANTS (installé à Utah Beach depuis juin 2014) et les FREE-PLANETS (offertes à des personnalités étrangères).  Elle bénéficie notamment d’expositions personnelles à Art Basel Miami, Mairie du 8 e, Nuit Blanche Paris, Caja Galleria au Mexique, Archives Nationales.

En 2015, elle expose au Musée de la Chasse et de la Nature et à la Fondation Villa Datris, bénéficie d’un solo vidéo show au Musée des Beaux-Arts de Caen, est le « coup de cœur » du salon DDessin et son une œuvre monumentale PHARES est installée sur la Place de la Concorde.

En 2016, elle est exposée au Musée de Minéralogie (solo show), à ART PARIS, au Musée Passager, crée l'oeuvre éphémère UN BATTEMENT sur la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse et PHARES et une des ses sculptures est installée de manière pérenne sur un site classé parisien.

Découvrez le travail de Milène Guermont à travers d'autres vidéos :

PHARES (pyramid on Place de la Concorde)

LES CRISTAUX (last soloshow in a museum)

CAUSSE ("last home" of a great scientist/collector, made of concrete & optical fibers on a classified site)

 

 

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artistes - I

IVANOVA Natacha - Eat Me

Eat Me

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IVANOVA Natacha

IVANOVA Natacha

Natacha Ivanova est née en 1975 en Russie, à Saint-Pétersbourg. Elle y débute très jeune sa vie d'artiste, engagée dans un programme pour jeunes enfants au sein du Musée de l'Ermitage.

Diplômée en 1993 de l'Ecole des Beaux-Arts de sa ville, affiliée à l'Académie des Beaux-Arts de Russie, Saint-Pétersbourg, c'est à Paris qu'elle termine sa formation en 2000, à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.

Elle obtient le 1er Prix de peinture Antoine Marin en 2007 à Paris, et le 1er Prix de peinture Dumas-Miller, à l'Academie des Beaux Arts de Paris en 2006.

 

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artistes - J

Jacquier Rémy - Etude pour trompette

Etude pour trompette

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Jacquier Rémy

Jacquier Rémy

Rémy Jacquier est né en 1972 à Chambéry, France. Il vit et travaille à Bouzillé (France).

Rémy Jacquier réalise à la fois des sculptures, des dessins, des installations et des performances qui se fondent sur un système très personnel d'équivalences avec la littérature, la science ou la musique. En jouant sur des notions de déplacement, ses oeuvres mettent en forme les articulations de la pensée, par le langage plastique elles montrent le cheminement de l'idée, elles bâtissent l'architecture de la dérive conceptuelle. Son travail trace d'étranges trajectoires et invite le spectateur à parcourir une pensée comme on traverse un paysage.

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Jérôme Sarah - L'Eclat

L'Eclat

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Jérôme Sarah

Jérôme Sarah

Sarah Jérôme est née en 1979 à Rennes. Elle vit et travaille à Montreuil.

Diplômée du conservatoire national supérieur de danse de Paris en 1998, elle fait un passage à l’opéra national de Lyon puis se tourne vers les arts plastiques et étudie à l’école nationale supérieure des Beaux arts de Paris. Son travail est montré en France, en Italie, en Angleterre, en Suisse, en Belgique aussi bien dans des galeries que dans des foires ou des Musées.

Entre l’âge de sept ans et vingt ans, Sarah Jérôme exerce la danse quotidiennement. Au fil des étirements, des enchaînements et des efforts, elle parvient à sculpter et à modeler son corps. La danse classique appelle à un dressage du corps, une discipline que l’artiste a peu à peu refusée et abandonnée. En 2008, elle décide de se plonger dans le dessin, la peinture et la sculpture. Le corps constitue la colonne vertébrale de sa réflexion plastique. Des ramifications s’opèrent vers d’autres territoires comme le temps, la mémoire, le paysage et la matière. Ses œuvres génèrent des impressions contradictoires. Si la danse représente une source de jouissance et de beauté, elle renferme aussi la douleur, la privation et la soumission. La grâce y est synonyme de torture. Un rapport dichotomique que Sarah Jérôme distille dans son œuvre en opérant à des frottements entre la séduction et la répulsion, l’étonnement et l’effroi, le rêve et le cauchemar, la délicatesse et la brutalité. Elle explore un espace entre-deux, deux états, deux sentiments, deux moments.
En hybridant le corps, la nature et la mémoire, Sarah Jérôme revisite un registre symboliste convoquant la magie, la religion, les mythologies et la poésie. Son œuvre engendre une vision plurielle de notre histoire, des relations humaines et de nos relations à la nature. Entre épanouissement et aliénation, l’artiste sonde la matière humaine pour en extraire les trésors monstrueux.
Julie Crenn

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JOLITON Laurent - The Tracker I

The Tracker I

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JOLITON Laurent

JOLITON Laurent

Laurent Joliton est né à Paris en 1969. Il a exposé en France, Espagne, Algérie, Allemagne. Son travail est représenté par la Galerie Ulrike Petschelt (Allemagne) et la Galerie Odile Oms (France). C'est en découvrant une reproduction d'une oeuvre de Vermeer (l'allégorie de la peinture) à l'âge de cinq ans, que le monde de la peinture s'ouvre à Laurent Joliton. Fasciné par cette oeuvre réaliste d'une époque lointaine, il est happé par la posture du personnage qui nous tourne le dos : qui est-il ? et que fait-il ? Dès lors, il passera une bonne partie de son enfance dans les grands musées parisiens. Le traitement de la figure humaine tient une place importante dans les tableaux de Laurent Joliton. Ses sources d'inspiration sont variées, pouvant traiter aussi bien de l'actualité, que du cinema ou encore de photos d'archives. Les sujets représentés dans des teintes grisâtres et de lavis colorés, semblent renfermés sur eux-mêmes, comme intériorisés. De même, leurs apparences physiques ont fusionné avec celle de l'artiste, comme une sorte d'intrusion Cette démarche nous renvoie sur le questionnement de la place de l'image et du voyeurisme, phénomène très présent avec le développement des multimédias et des réseaux sociaux. Les sources d'inspiration sont donc remaniées, rejouées, l'actualité se mélange avec des scènes de cinéma… Laurent Joliton nous parle ici de notre immersion dans un monde de l'image, où l'actualité côtoie la publicité, la vie personnelle, l'histoire, le cinéma, etc…

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artistes - K

Kirch Michel - La tentation totalitaire

La tentation totalitaire

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Kirch Michel

Kirch Michel

Michel Kirch est né en France en 1952 au sein d’une famille d’artistes.
Entre grands voyages et carrière médicale, il découvre la photographie avant de s'y consacrer complètement en 2010. Au terme de l’année saharienne, il réalise sa première exposition à l’Espace Canon en 1998. Suivent de nombreuses actualités :
• Expositions dans différentes galeries en Europe, aux États-Unis et en Asie.
• Invité à la Biennale d’Alessandria en 2008 pour représenter la France dans l’exposition « Shapes of time ».
• Acquisitions d’oeuvres par des collections publiques et privées.
• 2000/2015 : 62 expositions ( 32 personnelles ) dans 12 pays.
• Choix d’oeuvres de la série Climats par la Province de Milan dans le cadre d’une conférence d’Edgar Morin pour connecter sa
  pensée dans l’univers artistique.
• Premier artiste choisi par L’Art pour la Conscience, fondation parrainée par Edgar Morin.
• Sélectionné deux années consécutives par la galerie Esther Woerdehoff pour Paris Photo en 2010 et 2011 et
  pour MIART et  MIA  à Milan en 2010 et 2011.
• Sélectionné trois années consécutives par Mac Paris.
• Coup de coeur de la Ville de Marseille pour TransPhotographies 2010.
• Invité au Angkor Foto Festival en 2010 par la John McDermott Gallery.
• Exposition à l’Espace Cardin parrainée par Edgar Morin et soutenue par l’ESA et ASTRIUM en Déc 2011.
• Nommé ambassadeur de l’Interculturalité du Club UNESCO, 2012.
• Invité par l’ambassade de France en Inde à exposer à New Delhi en Fév 2013.
• Invité par l’UNESCO à exposer en solo show à la Global Conference, juin 2013.
• Parcours rétrospectif à Metz, organisé dans différents lieux de la ville, dont le Musée de la Cour d’Or , 2013 - 2014.
• Galerie Baudoin Lebon à Art O’Clock, septembre 2013.
• Black and White Magazine : Award Winner Portfolio Contest, Nov 2013.
• Grand Prix Eurazeo 2013 pour la photographie.
• Acquisition d’une oeuvre monumentale à la CELCA, Metz, Janvier 2014
• Parution de la monographie “les éveillés”, éditions la Manufacture de l’Image, Nov 2014
• BENAKI MUSEUM, GREECE - Athens Photobook Show, Juin 2015
• Invité par la Mairie de Paris et les Journées Européennes de la Culture dans la thématique “Ponts et Cultures”, Sept 2015
• Lauréat du concours international Photomed / Lensculture, Juin 2016

"Un nombre variable de prises de vue construisent aujourd’hui chacune de mes images.

Parfois une seule, parfois des dizaines. Je ne suis pas dans le monde du témoignage, ou alors est-il tout à fait indirect et subjectif. C’est la subjectivité qui m’intéresse... Autrement dit la rencontre de deux univers, l’un extérieur, aussi appelé « réalité », l’autre intérieur.

Si l’image correspond à un paysage intérieur à la seule prise de vue initiale, alors pour moi l’image est construite. Il en était ainsi avant mon exploration du monde digital ; ce qui change aujourd’hui réside dans une moindre part de hasard, et donc une affirmation plus rapide de l’intention. Mon paysage intérieur exprimé par une photographie est une géographie de l’âme tissée dans la matière du réel.

Car le réel constitue la magie de la photographie... Construire une fiction avec les matériaux d’un réel incontestable est un défi extrêmement excitant. Quelque chose y est à l’oeuvre dont l’énergie conséquente est troublante. D’autant que je me suis imposé, dans la plupart des sujets, comme protocole de ne travailler qu’avec mes propres images."

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Klasen Peter - Rideau de fer

Rideau de fer

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Klasen Peter

Klasen Peter

Peter Klasen est né en Allemagne en 1935. Son grand-père collectionneur et mécène, son oncle peintre expressionniste, élève d’Otto Dix, ont probablement influencé Peter Klasen qui commence très jeune à dessiner et à peindre. Il intègre l'Ecole Supérieure de Beaux-Arts de Berlin en 1955 où il s’initie aux techniques de la lithographie et de l’aérographe. En 1959, il s’installe à Paris et devient l’un des fondateurs de la Figuration Narrative.

Peter Klasen s’approprie la photographie, et s’inspire du monde industriel, du paysage urbain, de l’environnement. Les éléments de ce décor sont souvent associés à la beauté féminine. Peter Klasen est fasciné par l’hostilité de la ville moderne et par les représentations du corps à l’état de marchandise.

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Lacroix Yann - Composition

Composition

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Lacroix Yann

Lacroix Yann

Yann Lacroix est né à Clermont-Ferrand en 1986. Il vit et travail à Chars dans le Val d'Oise où il dispose pendant 3 ans d'une bourse et d'un atelier mise à disposition par l'Académie des Beaux-Arts.

Diplômé de l'ESACM de Clermont-Ferrand en 2010, il à également séjourné au Portugal pour étudier à l’école supérieur des Beaux-art de Porto et a participé à plusieurs résidence en France.
Il a été sélectionné deux années de suite au Salon de Peinture de Novembre à Vitry et prépare une exposition personnelle en septembre à Bangkok en Thaïlande.

"Mon travail en peinture est une investigation, je me sers de point de vue photographiques comme d’aide mémoire qui une fois dans l’atelier me permettrons de retrouver ce que je conserve oublié depuis l’expérience de la réalité. Chaque peinture est l’indice d’un espace plus grand qu’il reste encore à ­­­découvrir.
Je me suis concentré cette année à la réalisation d’une série sur des serres végétales. L’atmosphère, recréée par les motifs, la lumière et la moiteur, est puissante, et nous pénétrons dans ces lieux comme dans des mondes fantasmés.
C’est une manière de regarder le sujet du paysage car ce sont des lieux composés, mis en scènes, appartenant à un point de vue sur le territoire né des explorations puis de la colonisation. Et de cette vision du monde uni-focale, occidentale et dépassé de l’appropriation et de la description du monde il n’en reste aujourd’hui que des vestiges, un imaginaire collectif.
C’est précisément sur ces motifs évocateurs, sur une confrontation des vestiges de la mémoire personnelle et collective que j’articule mon travail."

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Lahusen Aliska - Tambour de pluie

Tambour de pluie

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Lahusen Aliska

Lahusen Aliska

Peintre, sculpteur, Alliska Lahusen est née à Lodz en Pologne. Diplômée de l'École Supérieure des Beaux Arts de Varsovie en 1972, elle vit et travaille à Paris et en Bourgogne.
Après avoir quitté la Pologne, elle s'est installée en 1972 à Genève, en Suisse, puis à Paris où elle a complété ses études. Dans son travail, Aliska conçoit des sculptures de plomb et de verre, aux formes volontairement simples et qui se distinguent du minimalisme par leur dimension spirituelle. Dans le même esprit, elle réalise également des monochromes de grand format sur feuille de plomb. Depuis 2004, elle développe son expression par l'utilisation de la laque traditionnelle chinoise dans des œuvres bi et tridimensionnelles de moyen et grand format : la superposition des couches, la lenteur de réalisation portent à une méditation de la profondeur et du reflet.

 

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Lepetit Marie - Du Mont Wilson

Du Mont Wilson

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Lepetit Marie

Lepetit Marie

Marie Lepetit vit et travaille à Paris.
Le terme « abstraction » à propos de la peinture de Marie Lepetit n’est peut-être pas celui qui convient. À cette question, Marie Lepetit répond qu’elle ne se sent pas abstraite, mais concrète, qu’elle cherche à résoudre des problèmes concrets. Pour elle, les rythmes sont liés à notre rythme cardiaque, notre respiration. Elle ajoute que son travail est corporel, que la préparation des toiles est physique, qu’elle se prépare physiquement en préparant les toiles pour se mettre en mouvement. « C’est au cœur de cette concentration que tout démarre », précise-t-elle. Au départ, elle évoluait dans un espace très minimaliste, des formes géométriques, travaillant dans le sillage notamment de Martin Barré. Ces formes sont devenues des lignes et puis sont arrivées les équerres, des équerres de taille variable que Marie Lepetit déplaçait permettant de créer un réseau tridimensionnel de lignes, des étoilements. Et puis, un jour, il y a quelques années maintenant, elle vit un point… Elle vit à l’angle des équerres un point, une sorte de levier d’Archimède, et plutôt que de déplacer les équerres, elle les pivota. Le déplacement devint un pivotement. Les droites, des courbes. Une révolution. Un changement soudain. Une rotation autour d’un axe. Au sens astrologique : le retour périodique d’un astre à un point de son orbite. Les cercles que traçaient en pivotant les équerres générèrent des myriades de points d’intersection et Marie Lepetit se mit à ponctuer chacune de ces intersections, saturant, exaltant la surface de points. Jean-Pierre Ferrini

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Levêque Marie - Jean-Paul Sartre

Jean-Paul Sartre

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Levêque Marie

Levêque Marie

Née en 1975, vit et travaille à Paris (France).
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1999.
« Je conserve aujourd'hui un grand sens de l'équilibre et des compositions tirés de mon expérience de graphiste. D'une manière générale, mon travail répond à une démarche instinctive: je me laisse capter par un élément que je m'attache à représenter pour traduire une émotion. Je suis animée par la propension qu'a une oeuvre à faire rêver, à raviver un souvenir, permettre au spectateur d'imaginer sa propre histoire... »

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artistes - M

MASMONTEIL Olivier - A blinding sound

A blinding sound

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MASMONTEIL Olivier

MASMONTEIL Olivier

Olivier Masmonteil est né en 1973 à Romilly sur Seine. Il vit et travaille à Paris.

Après avoir étudié à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Bordeaux, il s'est exclusivement consacré au genre du paysage pendant une dizaine d'années. Sa peinture se caractérise par de grands formats, autour de la thématique centrale du paysage : forêts ténébreuses, lieux oniriques entre aube et crépuscule...

Depuis 2012, il se consacre également à d'autres thématiques, liées à la femme et à l'intimité. Dans son style à la fois réaliste et onirique, Olivier Masmonteil tente de capturer sur la toile une émotion extrêmement personnelle.

Il séjourne à Leipzig pendant un peu plus d'un an en 2005-2006, où il côtoie l'art de l'Ecole de Leipzig. Artiste globe-trotter, il réalise en 2008-2009 un voyage autour du monde dont il résulte un ensemble de mille petits tableaux de formats identiques qui compose la série Quelle que soit la minute du jour. Il réalise en 2012 son deuxième tour du monde en Asie et en Amérique du Sud. Il collabore régulièrement aux activité de l'association La Source fondée par le peintre Gérard Garouste.

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MENDRAS François - Propterea exaltabit caput - 2007-08

Propterea exaltabit caput - 2007-08

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MENDRAS François

MENDRAS François

François Mendras est né en 1962, et vit à Paris. Il a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ses œuvres ont été présentées notamment à la Fondation Cartier, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse, au Palais des Congrès de Paris, au Centre d’art Contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers, au Musée de Boulogne, ainsi qu’à la Fiac. Elles sont présentes dans plusieurs collections publiques comme le Fonds National d’art Contemporain ou les Frac d’Ile-de-France et d’Auvergne.

Depuis la fin des années quatre-vingt, François Mendras poursuit un travail singulier : ses peintures très colorées à la cire sur bois sont tantôt abstraites, tantôt figuratives, parfois gestuelles, parfois narratives ou décoratives, parfois si fixées ou géométriques qu’elles semblent gravées dans la matière. Il dit ne décider de rien, l’élaboration de chaque œuvre se fait de manière aléatoire : « C’est le trouble pendant l’exécution qui est tout pour [lui]. » Il affirme que « ce qui [l]’intéresse, c’est vraiment d’utiliser cet outil pour tout ce qu’il peut donner en lui-même, sans aucune adoration, mythologie, ou autre, de cette peinture ». Il utilise toutes sortes de formats, du plus petit au plus grand, du carré au tondo. Il ne fait pas de dessins préparatoires. […] Ses motifs, vanités, rosaces et motifs géométriques, portraits, personnages de mangas, de dessins animés, animaux (aussi bien souris, lapins que loups), objets, architectures, fenêtres, paysages, plantes, émergent, apparaissent et réapparaissent tour à tour, de manière non sérielle, issus d’un répertoire de formes essentielles. Il fait des clins d’œil à l’histoire de l’art, à l’actualité, des renvois autobiographiques, des combinaisons volontairement indécodables, veut que les « peintures se fassent comme les plantes poussent ». Pascale Le Thorel, avec son aimable autorisation (extrait du Dictionnaire des artistes contemporains, Larousse 2010)

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Muheim Hélène - The Curse

The Curse

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Muheim Hélène

Muheim Hélène

Hélène Muheim vit et travaille à Montreuil. Franco-suisse, née en 1964 à Annecy, elle passe son enfance entre les montagnes et le Lubéron, à l’Abbaye de Sénanque, monastère cistercien et pôle culturel, où des artistes plasticiens, des musiciens, des sociologues ou encore des théologiens ont croisé son chemin et probablement influencé son parcours. Rapidement, après les Beaux-Arts, elle expose ses peintures, conçoit des installations in-situ, et simultanément, fascinée par les nouveaux médias, elle crée vosdesirs.org, un espace pour ne rien faire, terrain d’expériences graphiques et poétiques.
C’est par ce tracé numérique qu’elle retrouve le plaisir originel du dessin. Elle y consacre dorénavant toutes ses recherches, attirée par cette fragilité et ce début à tout. Ayant eu très tôt le privilège de «regarder des bouts du monde par-delà les nuages, d’en percevoir l’immensité, et l’évidente précarité de nos êtres», Hélène Muheim est allée voir plus loin. De ses voyages solitaires elle apprend du paysage à repenser notre rapport au monde et à l’image.
Elle expose son travail dans des galeries à Paris, dans des centres d’art, à Rennes, au Havre; participe régulièrement au Salon du dessin contemporain, Drawing Now - expositions personnelles et collectives - et travaille actuellement sur divers projets d’expositions institutionnels (Paris, Birmingham, Corée du Sud).

"Essayer de partir du degré zéro du paysage, du degré zéro de l’image, pâle copie de la nature, pour en venir à s’interroger sur le moment de son émerveillement et sur la façon que nous avons de procéder à son maintien. Dans une société déterminée par la prédominance de la raison, une raison dont on ne saurait plus s’affranchir complètement, dans quels territoires peut encore s’immiscer le merveilleux ?
Lieu du proche et du lointain, lieu de mémoire, le paysage appelle une évaluation multiple qui nous force à redéfinir les rapports entre la nature et l’être. Il est le miroir des relations de l’homme avec la nature, la plaque photographique sur laquelle il a laissé une trace, une histoire à raconter. Morceau de «pays», arraché du regard à la terre, mais qui donne à lui seul la mesure de notre présence au monde.
Le paysage perçu est toujours doublé d’un paysage imaginaire. Derrière tout paysage il y en a un autre à découvrir. Lieu qui est un non-lieu, utopie du désir, qu’aucun déplacement dans l’espace ne permet de rejoindre. Un ailleurs promis par l’horizon qui ne serait qu’une chimère parmi d’autres, une limite qui ne cesse de reculer mais qui, à la suivre, nous reconduirait sur nos pas, condamnés à l’errance.
L’horizon est le lieu de l’autre, donc devient objet de désir. Il m’arrache à l’illusion d’un espace autarcique pour m’ouvrir à la dimension du désir et à celle du possible, dit Claudel. L’horizon constitue en lui-même le lien entre l’espace invisible et le sujet qui le regarde. Il devient la marque de sa présence au monde et la pulsation même de son existence. De même, le paysage ne prend consistance qu’au regard d’un sujet observateur. Tout horizon est fabuleux
écrit Michel Collot. L’horizon est la frontière qui permet au guetteur de s’approprier le paysage et de le définir comme son territoire, comme espace à portée de regard et à disposition du corps. Il peut laisser penser que le champ visuel se poursuit au-delà du cadre de la représentation. Il clôt le tableau tout en l’ouvrant dans des lointains noyés de blanc.
Ainsi, le paysage perçu est doublé d’un paysage imaginaire. La limitation de la visibilité en fait une structure d’appel nécessitant l’intervention du sujet, qui doit y répondre soit par l’écriture soit par le mouvement. À travers ces voiles d’images sont les blancs qui permettent d’inventer.
Car si l’oeil pouvait tout voir, il n’y aurait rien à en dire." Hélène Muheim

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Murat Lucien - Les Musiciens Blêmes

Les Musiciens Blêmes

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Murat Lucien

Murat Lucien

Lucien Murat est né en 1986. Diplômé en 2010 de Central St Martins Londres, BA Fine Art, il vit et travaille à Paris.

Lucien Murat met en image le chaos. Un monde post-apocalyptique où l’humanité et tout ce qui la définit se sont évanouis. Que reste-t-il alors ? Une société d’êtres monstrueux, hybridés, mi-organiques, mi-mécaniques, des anges hallucinés, des terroristes aux yeux exorbités, des animaux enragés ou encore des soldats dont les squelettes riants rodent autour des incendies. Un univers carnavalesque et cannibale où planent la violence insolente des frères Chapman, le fourmillement de Brueghel l’Ancien, le goût pour la provocation de Tracey Emin, le surréalisme de Jheronimus Bosch ou encore la démesure et l’humour de Grayson Perry. Ses œuvres étirent aussi l’héritage médiéval des enluminures, des vitraux et des tapisseries historiées. En dehors des modes, l’artiste jouit ainsi d’une liberté de style et de ton qui détonne et fascine. Son imagerie ultra-violente, grotesque et monstrueuse se mêle à un tout autre type d’images : les scènes brodées sur canevas. Nous y rencontrons ainsi une nature morte où un bouquet de fleurs est joliment agencé dans un vase, un troupeau de vaches paissant tranquillement dans un champ, une odalisque se languissant dans la soie, un cavalier chevauchant fièrement, des biches dans une forêt, un calvaire breton autour duquel se sont regroupés des hommes et des femmes vêtus des costumes traditionnels. Pour donner forme au chaos, l’artiste articule les contraires. Le luxe, le calme et la volupté rencontrent le métal hurlant.

Les broderies sur canevas font partie des souvenirs d’enfance de Lucien Murat, qui, depuis quelques années, s’emploie à les récolter, les associer et les coudre entre elles. Ensemble, les canevas forment un patchwork où une multiplicité de scènes, de figures et de sujets sont combinés pour devenir le support de la peinture. L’artiste recouvre les œuvres brodées de colle transparente et peint par-dessus les motifs. Si la peinture est synonyme d’invention et de liberté, lecanevas, du fait de son cadre technique, ne laisse aucune place à l’improvisation. Il peint à partir des éléments existants dont il étire le dessin original, multiplie les motifs, augmente les scènes ou détourne les sujets. Alors, les motifs intrusifs, paranormaux et anatomiques envahissent la douceur et le calme des scènes bucoliques. Deux imageries se rencontrent pour donner naissance à des compositions où le chaos, l’absurde, l’ironie et l’humour s’entrechoquent.
Du fait de ses choix matériels et iconographiques, Lucien Murat injecte une dimension politique à son œuvre. Rien n’est y est anodin. Si la peinture est traditionnellement associée aux hommes (les « génies » de l’histoire de l’art), la pratique du canevas est liée à la sphère domestique et féminine. L’exécutant travaille d’après un modèle qu’il s’attache à reproduire le plus fidèlement. Les images étant pré-imprimées et les codes-couleurs déterminés par avance, lecanevas relève plus du passe-temps que de la création en tant que telle. Puisqu’il n’exige ni inventivité ni compétence technique spécifique, il entre en totale contradiction avec l’acte de création, avec la peinture. Dérivés de la tapisserie, les canevas sont encadrés et accrochés au-dessus des cheminées, transformés en coussins ornant les canapés et les fauteuils. Devenue très populaire à partir du XVIIIème siècle, la pratique du canevas contamine toutes les couches sociales et constitue un premier accès à l’image pour les classes les plus défavorisées. Les femmes brodent des répliques de Botticelli, du Titien, de Fragonard, de Rubens, de Vermeer ou de Millet. L’histoire de l’art et les images populaires font leur entrée dans les foyers les plus modestes. Lucien Murat superpose les registres de lecture en brouillant les archétypes, les traditions, les éternelles dichotomies (féminin-masculin, art-artisanat), les hiérarchies (peinture-broderie) et les références (jeu vidéo, bande dessinée, histoire de l’art, imagerie médicale).

Il existe cependant un point de frottement entre deux traditions, celle de la peinture et celle de la tapisserie, ce sont deux médiums d’Histoire. Ils traversent les époques et les civilisations pour restituer les images des événements (majeurs et mineurs) de l’histoire humaine. Lucien Murat s’inscrit dans cet héritage artistique. Son iconographie débridée et burlesque participe à la construction d’une mythologie nouvelle ancrée à la fois dans le passé et l’actualité. Une mythologie nourrie d’une hyper-violence et d’une confusion inhérentes à notre société amnésique et boulimique. Les tapisseries-peintures forment alors un amalgame à la fois indigeste et réjouissant, où les sujets et les motifs agissent comme un virus hautement invasif, contaminant ainsi un imaginaire collectif saturé et standardisé. Julie Crenn 2016, Kitch Trash/Trash Kitch

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Nedjar Michel - Sans titre (Belleville)

Sans titre (Belleville)

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Nedjar Michel

Nedjar Michel

Michel Nedjar naît en 1947 à Soisy-sous-Montmorency (Val d’Oise) d’une mère ashkénaze et d’un père sépharade. Troisième d’une famille de 7 enfants, il se passionne très tôt pour le tissu - son père étant tailleur-, confectionnant des robes pour les poupées de ses sœurs - avec lesquelles il joue en cachette- et accompagnant sa grand-mère vendre des fripes (Schmatess) au marché aux Puces. Adolescent, il prend douloureusement conscience de l’horreur de la Shoah, de l’histoire de sa famille, en grande partie victime du nazisme : les poupées tragiques qu’il se met alors à créer en sont la réminiscence. Par la suite, il entreprend plusieurs voyages en Asie et au Mexique où il découvre les poupées magiques kachinas et les momies : « Ce n’était pas mort. Elles avaient leurs costumes, leurs robes collées sur la peau. » C’est à son retour qu’il fabrique ses premières poupées (ses « chairs d’âme ») de cordes, de haillons et de plumes qu’il trempe dans un bain de terre, de teinture et de sang. Autant de cadavres brûlés et de corps mutilés. A partir de 1980, sa créativité s’étend au dessin, à la cire et à la peinture. Alors que Dubuffet le découvre et collectionne ses poupées, Nedjar rencontre l’art brut : enthousiaste, il se met à rechercher lui-même de nouveaux créateurs, à réunir leurs œuvres et co-fonde - avec Madeleine Lommel et Claire Teller - L’ Aracine. Ainsi, Nedjar entre doublement dans l’histoire de l’art, en tant que découvreur d’art brut et, surtout, en tant qu’artiste. Roger Cardinal lui consacre un article de fond dans les Fascicules de l’Art Brut et plus d’une vingtaine de ses travaux rejoignent le Musée national d’art moderne grâce à la donation Cordier.

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections parmi lesquelles : Musée National d'Art Moderne, Paris (France), Collection de l'Art brut, Lausanne (Suisse), LaM, Musée d'Art Moderne, d'Art Contemporain et d'Art Brut de Lille Métropole, Villeneuve d'Ascq (France), Anthony Petullo Collection, Milwaukee (Etats-unis), etc...

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Nicolini Nicolas - Sans Titre

Sans Titre

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Nicolini Nicolas

Nicolini Nicolas

Né en 1985, Nicolas Nicolini est diplômé de l’École supérieure d’art & de design de Marseille-Méditerranées  (ESADMM) où il s’est formé au dessin et à la peinture, devenues depuis ses pratiques de prédilection. Après un séjour à New York  et trois années passées à Berlin, l’artiste choisit d’alterner entre Bruxelles et Marseille où il réside désormais et expose.

« A une époque, je photographiais tout ce que je traversais (à pieds, en voiture, en train ou à vélo) afin d’emmagasiner une base de donnée assez consistante. Et puis, tout doucement, la proximité avec ce réel pragmatique a nécessité l’appel d’éléments étrangers, d’une intervention parallèle, de manipuler ce qui nous est donné comme vrai, de se fabriquer un langage que l’on cherche à contrôler ou à échapper (…) Il me semble essentiel que l’humour transpire au sein de mes travaux. Il est délicat de savoir à quel point l’humour peut être critique, insultant ou drôle, et cet aspect indéterminé coïncide avec ma vision de la peinture. Je rêve d’une pratique protéiforme où la retenue et l’attente d’un résultat n’existeraient plus, où le sensible côtoierait des formes plus grossières (…) Depuis l’abandon de la photographie comme esquisse, j’use de la disproportion et d’un rapport d’échelle tronqué afin d’alimenter mes interrogations sur le sort de notre société théâtralisé, où l’aliénation et la duperie généralisée convergent vers l’épuisement de soi. La notion de démesure est le symbole de cette aberration dont tout le monde est conscient, témoin, et souvent coupable »

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Peltier Stéphane - Boiserie III

Boiserie III

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Peltier Stéphane

Peltier Stéphane

Né en 1967 à Rouen, Stéphane Peltier vit et travaille à Toulouse et dans le Gers. Diplômé de la faculté d'arts plastiques d'Aix-en-Provence, il poursuit ses études par un doctorat consacré à la naissance de la critique d'art. Formé à la fin des années 80 pendant la période du "retour à la peinture", il est resté fidèle à ce médium. Marqué à ses débuts par le souvenir de l'expressionnisme abstrait américain, il revient dans les années 2000 à une figuration fragmentée, peuplée de corps acéphales ou fantomatiques, d'animaux et de références à l'antiquité. Puis il cesse de peindre. Il quitte la métropole pendant quelques années. Voyage. Lorsqu'il reprend la peinture, les fantômes ont disparu.
Nourri d'intérêts très divers qui vont du maniérisme italien à la littérature d'oscar Wilde en passant par la cartographie des portulans, son travail se décline aujourd'hui en séries qu'il est parfois malaisé de ramener à une identité commune. Ce dénominateur commun réside pourtant dans l'idée qu'il se fait de la peinture :  convaincu que l'art n'a rien à voir avec la vie, il conçoit la peinture comme pur artifice, et le tableau comme un monde clos où se construit méthodiquement le regard, le sens et la sensation.
Méfiant quant à l'usage généralisé de la photographie en peinture, il n'y a que rarement recours, parce qu'elle masque aussi bien le réel que la peinture, sous l'écran d'une image. Il préfère construire son travail sur la mémoire, l'observation et le dessin.
"Je peins pour savoir comment fonctionne mon cerveau"

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Renaud Brann - Parking 1

Parking 1

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Renaud Brann

Renaud Brann

Brann Renaud est née en 1977, il vit et travaille à Paris. Il obtient son DNSAP aux Beaux-Arts de Paris en 2004.
Après avoir participé au Salon de Montrouge et au Salon "Novembre à Vitry", il entame une collaboration avec la galerie Trafic (Paris). En 2007 il est lauréat du Prix Antoine Marin.

Depuis, il participe en France et en Europe à de nombreuses expositions et foires (Slick, Art-Paris..) et notamment au centre d'art contemporain  "A cent mètres du centre du monde" (Perpignan) en 2015, autour de Pat Andrea.

"Je travaille actuellement et depuis bientôt 10 ans sur la réalité, passée au prisme de la poésie, du décalage propre à une subjectivité parfois enfantine, dans le sens où elle ne répond a aucun dogme ou idée préconçues. Il s'agit avant tout de ressenti. Mais un ressenti parfois cruel, acerbe, propre à donner à voir ce que notre réalité a à offrir .
Les images que je "reçois", je m'en sers pour construire, reconstruire et enfin mettre en lumière ce que je ressens. Créer une peinture qui conte autant qu'elle montre."

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Rochard Arnaud - Le Loup

Le Loup

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Rochard Arnaud

Rochard Arnaud

Arnaud Rochard est né à Saint Nazaire en 1986. Il vit et travaille à Bruxelles.
Diplômé de l' EESAB Quimper en 2010, il a également séjourné à Berlin et Bruxelles. Il a exposé notamment en Allemagne, en Belgique, en France et aux Etats Unis. Récemment sont travail a été montré lors de l'exposition de la collection de l'Abbaye d'Auberive à la Halle Saint Pierre à Paris.

"Arnaud Rochard est un artiste fasciné par l’histoire et les images avec un caractère graphique : les gravures satiriques, les images et affiches de propagande, les photos de guerre. Il s’intéresse au côté sombre et macabre de l’historiographie des cultures européennes, qui selon lui illustre encore le monde dans lequel nous vivons. ‘Cette combinaison de séduction et de révulsion me donne envie de créer des images crues et sauvages avec une technique précise et maîtrisée’.
Il utilise des planches de bois, des gravures, de l’eau forte et aquatinte, dessine à la plume et à l’encre de chine, sculpte des oeuvres suivant des thèmes bibliques et mythologiques comportant une violence exacerbée. Sa technique est très maîtrisée, incisive et puissante, dénotant concentration, absorption de la matière, grande précision, geste sûr et forte maturité. Son exercice est lent et assidu.
Tout dans sa technique et son travail s’inspire et se réfère à l’histoire de l’art, notamment, l’histoire de la gravure, du Moyen-âge, de Schongauer à l’expressionnisme allemand qu’il absorbe avec énergie et passion. Son intérêt se porte sur la figuration libre des années 80, aussi sur l’art figuratif, les paysages, les jungles, les décors chargés, laissant peu de place au vide, habités par des personnages sombres et mortifères raccordés au contexte.
Ses thèmes récurrents : natures mortes, bestiaires fantastiques, centaures, vanités, complètement empreints des épopées légendaires transportent inexorablement vers l’imagerie apocalyptique des siècles passés. Ils percutent encore l’imaginaire aujourd’hui, bouleversent et rassurent.
De l’ensemble de cet héritage composite, Arnaud Rochard a su développer un traitement de l’image et un style singulier qui lui sont propres. Il ne finira pas de faire rêver ou cauchemarder ; en tous les cas, on ne sort pas totalement indemne à la vue de son travail."

 Sylvie Arnaud

 

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Rondard Sandrine - Les Guetteurs

Les Guetteurs

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Rondard Sandrine

Rondard Sandrine

Diplômée de l'École Nationale d' Art de Cergy Pontoise et de l'École Nationale des Beaux Arts de Dijon, Sandrine Rondard est née en 1966. Elle vit et travaille à Montreuil et Paris.

Le paysage est dans le travail actuel de Sandrine Rondard, le cadre, le décor théâtral d’une histoire en suspens où la nature, tantôt menaçante, tantôt protectrice joue un rôle prépondérant. Une nature qui déploie son mystère autour de petits acteurs, témoins indifférents ou nouveaux héros d’une narration cinématographique interrompue, “to be continued” par le spectateur. Drame latent ou contes de fées, l'artiste propose l’amorce d’un récit qui côtoie l’étrange et le réel, et dans lequel se mélange ses propres photos, la littérature, le cinéma, l’histoire de l’art…. et qui permet au spectateur de convoquer son propre imaginaire.

 

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Roussopoulos Alexandra - Anapays 2

Anapays 2

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Roussopoulos Alexandra

Roussopoulos Alexandra

Alexandra Roussopoulos, née en 1969 à Paris, a la triple nationalité française, suisse et grecque.
Elle passe ses premières années d’études à Londres (Heatherley’s school of Art et Camberwell School of Art), puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Au moyen de la peinture, elle repose la question des rapports entre formes, couleurs et espace. Son travail a toujours témoigné de l’importance du lien aux autres. Elle collabore régulièrement à des projets artistiques et a pris part à de nombreuses résidences d’artistes en Chine, Grèce, Irlande ou Slovénie.

Elle a participé aux activités du centre d’art APDV qui place l’action artistique au cœur des zones d’habitation à loyer modéré. Elle a organisé et conçu deux expositions, l’Eau et les Rêves à la galerie Kamchatka en 2007 et Mauvais Genre en 2009 en collaboration avec Isabel Duperray à la galerie petit Maroc à St-Nazaire.

Alexandra Roussopoulos expose en Suisse (Fondation Louis Moret, Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel et le Manoir à Martigny, davel 14 à Cully, Villa Bernasconi au Grand-Lancy, la Ferme Asile à Sion et au LAC à Vevey) en France (L’Art dans les Chapelles, la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille, l’appartement/atelier de Le Corbusier à Paris, la galerie Marie-Victoire Poliakoff à Paris, et la galerie Scrawitch/ Julien Bézille à Paris) et en Chine ( la galerie Pifo et la galerie Art Lelege à Pékin, Yard art Gallery à Shanghai, Musée national Xixi à Hangzhou)

Elle a reçu le prix d’arts visuels de la Fondation René Liechti en Suisse en 2010 et le prix de peinture Novembre à Vitry en 2002.

Elle enseigne dans une école préparatoire aux écoles d’art en France et à l’étranger (Prép’art) et participe régulièrement à des workshops en France et à l’étranger (à la Hear, Mulhouse et ESBA le Mans et en Chine à l’Académie des Beaux Arts de Chine et à l’Université des Beaux Arts de Hangzhou).

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Sabatté Lionel - Licorne d'avril -

Licorne d'avril -

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Sabatté Lionel

Sabatté Lionel

Lionel Sabatté refleurit délicatement des branches d'arbres tombés durant une tempête, ou brûlés par un feu de forêt, à l'aide de fleurs faites de peaux mortes (Printemps 2014). Il répare des papillons aux ailes abîmées avec de fins fragments d'ongles, qu'il nomme Sombre réparation. Il récolte de la poussière dans le métro parisien, trace vitale des flux humains incessants, et en façonne le pelage anthracite d'une meute de loups, ou le plumage effrité de grands Cygnes noirs. Invoquant ainsi des créatures à la fois minérales, végétales et organiques, son bestiaire est hybride, ses techniques multiples. Les matériaux avec lesquels il compose ses œuvres, parce qu'ils sont résiduels, sont des archives d'un vécu, et gardent en eux le souvenir de leur parcours. Cette mémoire de la matière innerve l'œuvre de Sabatté.

Les oiseaux, figure animale récurrente dans son travail, sont présents dans ses sculptures autant que dans ses peintures et ses dessins. La série de dessins "Petit oiseau des îles", par exemple, donne à voir une faune ailée puisée dans l'imaginaire de l'artiste, et réalisée avec une solution à base de fer et de bronze oxydés. La matière ainsi oxydée, comme altérée par le passage du temps, confère à ces œuvres une dimension temporelle et narrative. Participant alors à prolonger l'histoire des créatures auxquelles il donne vie, Sabatté s'amuse à donner pour titre à chacun des oiseaux de cette série une date précise : le jour et le mois témoignent du moment de leur réalisation, l'année quant à elle (de 1989 à 1996) opère comme un clin d'œil à la période durant laquelle l'artiste a vécu à l'Ile de la Réunion. 

Lionel Sabatté est né en 1975 à Toulouse. Il vit et travaille à Paris. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2003, il a reçu plusieurs prix artistiques comme celui de l'Institut Français de Maurice et de Yishu 8 de Pékin, et ses œuvres ont été exposées dans de nombreux pays (France, Belgique, Suisse, Allemagne, Canada, Tunisie, Turquie, Slovénie, Corée du Sud, Chine). 

 

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Salas Borquez Franco - L ' horizon perdu

L ' horizon perdu

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Salas Borquez Franco

Salas Borquez Franco

Le travail de Franco Salas-Borquez est le fruit de sa réflexion consciente et inconsciente envers le monde et le caractère amorale de la nature, au delà de la dichotomie du bien et du mal. C'est donc presque naturellement et instinctivement que le peintre développe son travail à travers la thématique de la mer déchainée.

Lorsqu’il peint, Franco fait appel à son intuition pour exercer des gestes chargés de force et de tension. Sa liberté d’artiste s’exprime alors dans toute cette révolte et peu à peu la mer prend vie, les vagues hurlent telles des âmes. Ensuite, l’agitation créatrice laisse place à la patience, telle une méditation qui permet de ressentir l’intensité de l’instant. L’étape finale du tableau est une sorte de recommencement, l’artiste se détache de ses peurs et de sa rigueur technique. Avec ces derniers gestes, il dessine la force du vent qui libère la mer de sa propre colère.

À travers le langage universel et poétique de l’artiste, on découvre la peinture comme force créatrice et destructive où seule la beauté peut être sauvée.

Franco Salas Borquez est né en 1979. Il vit et travaille en France.
Prix de L'institut d'Histoire et Culture Maritime d'Espagne - Musée Naval de Madrid en 2010,
Lettre de félicitation du Ministre de la Défense - Musée de la Marine de Paris, Palais Chaillot, en 2011 et 2014.
Collections:  Musée Naval de Madrid -2010 • Musée de la Citadelle de Saint Tropez -2013 •Yacht Club de France, Paris  - 2013 • Maritiem Museum Rotterdam  2016.

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Sigg Ivan - Autoportrait intérieur

Autoportrait intérieur

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Sigg Ivan

Sigg Ivan

Artiste peintre et romancier, Ivan Sigg est né en 1960 à Casablanca (Maroc).

Ancien Élève de l'historien de l'art Daniel Arasse et de l'ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) de Paris, Ivan Sigg est membre du groupe de peintres Banlieue-Banlieue de 1984 à 1989. Il expose en France et à l'étranger depuis 1985. Ivan Sigg est également Consultant en innovation et créativité.

 

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Trouvé Wilson - Milky-Way

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Trouvé Wilson

Trouvé Wilson

Wilson Trouvé est né en 1980. Diplômé du DNSEP (Master) en Art, Villa Arson (Ecole Nationale Supérieure d'Art de Nice) en juin 2013 et du DNAP Art, Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rennes en 2001, il vit et travaille à Bruxelles.

Quand nous voyons les volumes de couleurs de Wilson Trouvé, nous sommes d’abord frappés par la méticulosité de leur réalisation. Comme Mezzapelle, il emploie les techniques et les matériaux les plus récents, même s’il revient constamment à la terre, comme le premier retourne au plâtre ou au bois. Certains de ses volumes muraux évoquent d’ailleurs des éléments technologiques : tableaux de bord, plaques informatiques ou énormes jeux de légos. Cependant, ce qui apparaît comme un leitmotiv chez lui, c’est la coulure, comme si toutes ces matières produisaient de l’excès et que cet excès créait un débordement. La coulure, nous en avons parlé avec Anita Molinero et ses matières en fusion précédant ou suivant la catastrophe, en tout cas jamais loin d’elle. Mais chez Trouvé, la coulure ne transporte aucune violence et l’excès n’a rien de grinçant ni d’agressif. Ce sont des éléments de gourmandise sans arrière-pensée, une jouissance entière. Peut-être est-ce ce terme de biscuit appartenant au céramiste qui nous fait entrer dans la pâtisserie ? L’étonnant réside dans cette revendication pleine et entière d’un territoire où s’ébattre dans un plaisir sans interdit. Il ne s’agit pas que du plaisir de la matière mais aussi celui des objets, comme ce service à café aux liquides débordants. Briser, c’est apporter un élément décoratif supplémentaire, salir, c’est embellir. Ces sont des brisures et des salissures aménagées, dont l’espace transgressif est mesuré, comme si le terrain de récréation où se rouler dans la poussière était attenant à un monde corseté ou trop impeccablement tenu. Ce trash millimétré reflète tout un plaisir du dévergondage, de l’espace de liberté adolescent. Frédéric Vallabrègue, 2010

 

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VELICKOVIC Vladimir - Corps

Corps

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VELICKOVIC Vladimir

VELICKOVIC Vladimir

Vladimir Velickovic est né le 11 août 1935 à Belgrade (Yougoslavie), où il expose ses oeuvres pour la première fois en 1951. C'est dans cette même ville qu'il est diplômé en 1960 de la Faculté d'architecture et que le Musée d'art moderne lui offre sa première exposition personnelle.

Il obtient le prix de peinture de la Biennale de Paris en 1965, ville où il s'installe l'année suivante et où il vit et travaille aujourd'hui encore. Il fait sa première exposition personnelle à Paris en 1967 à la Galerie du Dragon. Nommé en 1983 professeur à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il y enseigne pendant dix-huit ans.

En 2009, il crée le "Fonds Vladimir Velickovic pour le dessin", qui récompense de jeunes artistes serbes. Il est : Membre de l'Académie serbe des sciences et des arts ; Membre de l'Académie des beaux-arts, Institut de France ; Membre de l'Académie macédonienne des sciences et des arts ; Commandeur des Arts et des Lettres ; Chevalier de la Légion d'honneur.

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Velk Marko - The Keeper

The Keeper

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Velk Marko

Velk Marko

Marko Velk est né en Yougoslavie en 1969. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il vit et travaille à New York.

Le dessin, en tant que système de représentation, a le pouvoir de mettre en dérive la pensée du spectateur. La radicalité de la technique nous met de plain-pied avec les intentions du créateur, et il se joue là, une partition où les projections de l’inconscient de l’artiste affluent comme des évidences. Nous parvenons donc à croire, car c’est l’image qui nous fascine, que la pesanteur est toute relative, que des fantasmagories ont autant de fondement que la raison, que l’espèce humaine n’est peut-être pas définie que par une grille génétique. Mais, ce n’est pas n’importe quel dessin qui peut produire cet effet, il faut qu’y soit ajoutée cette part indéfinissable qui transcende la représentation et l’élève en énigme. Le dessin chez Marko Velk est à ce niveau d’exigence pas seulement sur le terrain de la virtuosité technique, ce serait d’ailleurs faire un contresens  et le dévaloriser en ne retenant que cette facette, son habileté se situe sur un autre registre, celui de la pensée et de sa puissance d’évocation et de questionnement. JP Plundr

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Vilhena João - Corps de l'amour

Corps de l'amour

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Vilhena João

Vilhena João

Né au Portugal en 1973, João Vilhena vit et travaille à Paris. Diplômé de la Villa Arson, il dessine et peint selon une pratique néo-conceptuelle. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives, dont Drawing Now à plusieurs reprises, Artissima Art Fair, la Villa Arson.

"Le champ scopique est comme distendu, leurré. Pour João Vilhena, c’est un moyen d’ « obliger le regardeur à faire un pas chassé, l’obligeant à un travail du regard, au-delà de l’acceptation passive», explique-t-il. Souvent, ce sont de très légers jeux visuels, nous rappelant ce qu’écrit Lacan à propos de l’anamorphose, ce « jeu délicieux, […] procédé qui fait apparaître à volonté toute chose dans un étirement particulier ». Il y a bien une certaine jouissance dans cette subtile mise à distance, un plaisir de la dissemblance que l’artiste théorise comme le paradigme essentiel de sa démarche : «  toujours parvenir à saisir le différentiel entre le réel et sa représentation ; et pour cela, la ressemblance n’est pas suffisante : le trompe l’œil est précisément ce qui pointe le dissemblant et le rend fascinant ». 

De plus, ce travail du regard est aussi un travail de langage. Les titres et différents prête-noms qui servent à l’artiste de signature sont une manière de poursuivre le trompe l’œil par d’autres moyens. Par exemple, en écho à Georges Pérec notamment, l’artiste est très attaché aux contrepèteries, anagrammes et autres jeux d’esprit comme outil de redoublement du trompe l’œil : un dessin sera signé par un certain « Karol Dupont » pendant qu’un autre sera l’œuvre de « G. Duluc ». Comprenne qui veut, mais il ne faut pas aller très loin…" Léa Bismuth dans la rubrique Introducing, Artpress 404, sept 2014

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Vyskoc Tristan - Mont-Blanc

Mont-Blanc

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Vyskoc Tristan

Vyskoc Tristan

Tristan Vyskoc est né le 7 juin 1971 à la Réunion. Il vit à Boulogne.
Il y a toujours un commencement. Je ne sais pas peindre. Un grand-père (René-Marie Castaing), grand prix de Rome, que je n’ai pas connu. Un besoin, un jour, vers 25 ans, de peindre. Une évidence. A l’exception d’une dizaine de cours du soir aux Beaux-Arts avec mon ami François Mendras, je n’ai pas appris. Des débuts chaotiques, faits de tâtonnements, d’hésitations, d’erreurs. Des erreurs qui ont construit mon travail et le construisent chaque jour. Des erreurs importantes qui m’ont fait évoluer et m’ont enrichi. Cela fait 20 ans que je cherche. Et depuis 2 ans, je peins pour raconter une histoire.
Le 11 mai 2011, a surgi un bruit effroyable qui a bouleversé ma vie. Mon univers a basculé…d’un coup à cause d’un acouphène. Jamais je n’avais imaginé qu’un bruit puisse modifier à ce point mon existence. Patiemment j’ai appris la résilience, pour ne pas sombrer.
2012, je résiste…2013, je découvre un palliatif, éphémère, dangereux…je cours, à en perdre la raison...2014, je cours encore…2015, je cours à en perdre la vie. La course de trop…un ultratrail autour du Mont Blanc. L’urgence vitale. Une nuit mystique. La fin d’un cycle. Ne pouvant plus aller à l’atelier, je dessine chez moi sur des petits formats en utilisant pour la première fois de l’encre de Chine. Je découvre la magie du noir. La transposition sur de grandes toiles, avec de l’huile, me plaît et m’ouvre des champs que je n’avais pas imaginés. Mais il faut que j’évacue, la souffrance, les dialyses, la peur du noir, la ligne rouge, la fin, l’après…

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Wallon Marine - Araphoe

Araphoe

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Wallon Marine

Wallon Marine

Née en 1985 à Paris, Marine Wallon vit et travaille à Paris et Pantin. Elle est diplômée de la MFA School of the Museum of Fine Arts de Boston et de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Images déformées d’objets réels ou de paysages, images récupérées, phénomènes optiques, les oeuvres de Marine Wallon explorent le médium pictural à travers différents supports : toile, brique, aluminium, papier, etc. L’usage de ces techniques et matériaux divers questionne le lien de la peinture à l’image et au fragment. Marine Wallon convoque amplement des références inhérentes au cinéma, à la littérature et à la photographie. C’est en interrogeant la mémoire des images qu’elle explore la peinture au plus profond de son architecture, au sens structurel : montage, temps, espace. Marianne Derrien, extraits du texte « Le mirage des images »

Dans son protocole de création, Marine Wallon intercepte une image dans un flux vidéo, document servant à la construction de sa peinture. Elle saisit ainsi le moment le plus juste, où les personnages de dos ou représentés en profil fuyant sont dépossédés de l’action principale. L’ombre étendue du club d’un golfeur est mêlé à la lumière estivale. Ces images semblent exister à la marge de leur propre histoire, dans un flottement. Ces songes du réel voient se mêler en même temps la dextérité et le lâcher prise d’une touche picturale complexe où les passages du pinceau sont signifiés par les traces. Théo-Mario Coppola, extraits du texte “cet espace sans ombre”

 

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